Une voiture contient environ 100 millions de lignes de code, soit bien plus qu’un PC », rappelle le prospectiviste Joël de Rosnay. «Le véhicule devient du coup un énorme smartphone -une plateforme – doté d’applis et de mises à jour».
Et de fait, chaque véhicule connecté devra être mis à jour régulièrement, comme le propose déjà Tesla. Une procédure qui contraindra à une révision drastique de la notion de « véhicule d’occasion». Mais qui sera aussi indispensable pour lutter efficacement contre les inévitables attaques de pirates !
La voiture connectée bouleverse aussi les autres acteurs du monde automobile : assureurs, loueurs, gestionnaires de flotte, chacun souhaite récupérer de plus en plus de données sur l’utilisation réelle du véhicule, pour optimiser la maintenance, la conduite, l’utilisation, voire dialoguer en direct avec le conducteur.
La bataille des données se présente et doit être prise en compte.